REFUTATION DES THESES HISTORICISTES ET AFFIRMATION DES ORIGINES NUMIDES DE LA CONFEDERATION CIRTEENNE

Authors

  • MohamedL arbi AGGOUN Département d’Histoire Université Mentouri Constantine

Abstract

      L thèse selon laquelle la Confédération cirtéenne a des origines « campaniennes » ne fait plus l’unanimité. Certes, elle a été farouchement défendue par des historiens de l’époque a   coloniale (et même plus tard). Dans cette étude, nous essayons de démontrer l’origine numide de 

 

 

Downloads

Download data is not yet available.

Author Biography

MohamedL arbi AGGOUN, Département d’Histoire Université Mentouri Constantine

Département d’Histoire

 

References

- Voir : Heurgon J., « Origines Campaniennes de la confédération cirtéenne », in Libyca, Archéologie - Epigraphie, Tome V – 1er semestre 1957, pp. 7-24. , cf. infra, note 7. ; Lepelley (C.), Les cités de l’Afrique romaine au Bas- Empire, T. II, Editions d’études augustiniennes, Paris 1981, p. 383, note 2.

- Nous avons traité la question des origines de la Confédération Cirtéenne et de sa spécificité administrative, dans notre thèse de Doctorat, intitulée : De l’Histoire Municipale de l’Algérie ancienne, sous le haut-Empire : la Confédération cirtéenne, essai d’histoire, d’archéologie et d’institutions de l’antique Cirta, (en langue arabe), soutenue au département d’Histoire et d’Archéologie, Université Constantine, en 2005.

- Gsell (S.), H.A.A.N., VIII, p. 158.

- Leschi L., « De la Capitale Numide à la Colonie Romaine », in RSAC, T. LXIV, p. 31.

- I.L. Alg. II, 3606.

- Jacques Heurgon (Paris1903-1995), normalien, agrégé de Lettres classiques (1927), est nommé, en 1932, chargé de cours de langue et de littérature latines à la Faculté des Lettres d’Alger. En 1942, il rejoint l’armée française stationnée à Alger En 1944, il débarque à Pouzzoles (Italie) dans les rangs d’une division algérienne. Sa thèse, intitulée Recherches sur l’histoire, la religion et la civilisation de Capoue préromaine, des origines à la deuxième guerre punique (mars 1945), lui permet, d’occuper un poste de professeur, à l’université de Lille d’abord, puis à la Sorbonne (en 1951), jusqu’à son départ à la retraite, vingt ans plus tard.

-Campanienne, de Campanie, région de l’Italie péninsulaire, sur la Mer tyrrhénienne, c’est le pays natal du condottiere Publius Sittus.

- Picard G. Ch., “Civitas Mactaritana”, in Karthago, VIII, 1957, pp. 39-40.

- Gsell (S.), Atlas archéologique de l’Algérie, Paris 1911, feuille n° IX, Bône, Notice 146.

- Op. cit.

-Les villages Kabyles ont encore leur «Tajmaet» qui a les compétences d’un conseil municipal. Rares sont, cependant, les documents faisant état de ces assemblées dans les villes africaines.

- Diodore de Sicile, XXIV, 10, 2.

- Picard (G. Ch.), op. cit. , p.62

- Mazard (J.),Corpus nummurum Numidiae Mauretaniaeque, N° 583 à 594 et 630 à 642.

- Février J.G., 1964-1965. "La constitution de la municipalité de Dougga à l'époque numide", Mélanges de Carthage offerts à Ch. Saumagne, L. Poinssot, M. Pinard, Paris, pp. 85-91. ; CHAKER Salem, « A propos de Terminologie libyque des titres et

- Camps G., Berbères aux marges de l’histoire, Editions des Hespérides, 1980, pp. 311-312

- Gsell S., H.A.A.N., VIII, p. 340.

- Berthier A., La numidie, Rome et le Maghreb, éditions Picard, Paris 1981, p. 199

- Leglay M., Saturne l’Africain, tome 1, Editions du CNRS, Paris, 1966, p. 243.

- Publius Sittus est né à Nucérie prés de Pompéi. Riche, possédant des amis influents, il est célèbre pour ses opérations de banques ruineuses, notamment avec un roi de Maurétanie. Plus tard, en 64, poursuivi en justice par ses créanciers, il décide de s’exiler en Espagne où il devient un célèbre condottière, forme une armée de mercenaires, celle-là même qu’il mènera dix huit ans plus tard, en - 46 à l’assaut de Cirta.

-Le cas de Rusicade contredit aussi les affirmations de Jacques Heurgon. Selon Charles Vars (Rusicade et Stora, Constantine 1896, p. 140), la Colonia Veneria Rusicade, avait été consacrée à Vénus, par les Romains. Ne serait-ce point parce qu’en s’y établissant, ils trouvèrent dans le nom de S’Tora, qui désignait peut-être tout l’ancien établissement phénicien sur cette côte, un témoignage de cette consécration. ? Comme rien ne s’opposait au maintien de cette tradition puisque Vénus protégeait spécialement la maison impériale, à l’époque où ils bâtirent leur Ville, ils ne voulurent pas rompre avec la coutume locale, et adoptèrent la même divinité poliade que leurs prédécesseurs. Ils mirent donc sous la protection de Vénus la ville qu’ils bâtirent sur un promontoire. Donc les deux noms S’Tora et Rusicade l’un pour le port, l’autre pour la ville, se substituèrent, d’ailleurs, fort souvent l’un à l’autre. On peut presque dire même qu’ils ne furent jamais employés simultanément.

S’Tora est peut-être le nom que les Phéniciens avaient donné à l’établissement maritime qu’ils avaient installé dans le fond le mieux abrité du golfe numidique. Il est probable, qu’ils occupèrent en même temps les positions voisines et, en particulier, la ville de Rusicade qui n’était peut-être qu’une petite bourgade numide. S’Tora désignait donc toutes leurs possessions sur cette partie de la côte. Plus tard, avec l’extension de la ville de Rusicade, la population traduisit par le terme veneria, le nom de l’ancien port phénicien et numide (Id. loc. cit.)

-Pflaum H.G., « Remarques sur l’onomastique de Castellum Celtianum », in Scripta varia, Editions l’Harmattan, Paris 1978, pp. 87-112

- 81 est le nombre des Sittii (qui portent le gentilice Sittus) à Cirta, d’après l’étude de P. Alquier, Les Sittiens, in R. A.F., Année 1932, H. S., pp. 29-32.

- Appien, B.C., IV, 53.

- Gsell (S.), H.A.A.N., VIII, p. 184.

-Leschi L., op. cit., p. 29.

- Berthier A., Colonia Cirta Sittiana, RSAC, Volume LXX, (1957-58-59), p. 103.

- Startsrecht , traduction française, Paris S.D., p. 441.

- De Lessert C. P., « Fastes de la Numidie », in RSAC, XXVe Volume, 1888, p. 13.

- Dion Cassius, LI, 15. - LIII, 26.

-De La Blanchère, De rege Juba regis Jubae filio, Thorin, 1883, pp. 20-23.

- Desanges J., « Permanence d’une structure indigène en marge de l’administration romaine:la Numidie traditionnelle », in Ant. Afr., T.15, 1980, pp. 80-81.

Published

2008-12-01

How to Cite

AGGOUN, M. arbi. (2008). REFUTATION DES THESES HISTORICISTES ET AFFIRMATION DES ORIGINES NUMIDES DE LA CONFEDERATION CIRTEENNE. Journal of Human Sciences , 19(3), 57–67. Retrieved from https://revue.umc.edu.dz/h/article/view/794

Issue

Section

Articles