OPTIMISATION DE L’IRRIGATION D’APPOINT APPORTEE A DIFFERENTES PHASES PHENOLOGIQUES D’UNE CULTURE DE BLE DUR (Triticum durum)
Mots-clés :
Irrigation d’appoint, phases phénologiques, composantes du rendement, production relative, ETM, ETR, Triticum durum, variété Vitron, Supplementary irrigation, phenologic phases, yield components, relative production, MET, RET, Vitron variRésumé
Afin de quantifier les effets bénéfiques de l’irrigation d’appoint apportée à différentes phases phénologiques sur les composantes du rendement du blé dur (Triticum durum) variété Vitron conduit en conditions de restrictionshydriques, nous avons réalisé deux essais en plein champ. Dans le remier, nous avons conduit deux traitements hydriques représentant deux témoins adjacents conduits en conditions hydriques extrêmes. Le premier traitement
conduit en évapotranspiration maximale (ETM) durant tout le cycle végétatif, et le second conduit en régime pluvial (PL). Dans le deuxième essai, nous avons conduit quatre traitements avec restriction hydrique, dans lesquels nous avons simulé des précipitations par des apports d’eau sous forme d’irrigations d’appoint afin de ramener le sol à sa capacité de rétention au début de chacune des quatre phases phénologiques de la période de reproduction correspondant aux phases montaison, épiaison, floraison et grossissement du grain. Les résultats obtenus montrent que les composantes du rendement exprimées en nombre, telles que le nombre de graines par épi (NGr/E) se décident au début de la période de reproduction, alors que les composantes exprimées en poids, (le poids de mille grains PMG et le poids des graines par épi PGr/E) se décident à la fin de la période de reproduction. Les composantes du rendement exprimées par une élongation et une accumulation de biomasse telles que la longueur de la tige (LT), la longueur de l’épi (LE) et la biomasse (MST) se décident plutôt avant la période de reproduction. La
matière sèche totale (biomasse) est le principal précurseur de toutes les composantes du rendement exprimées en nombre, en poids ou en longueur, particulièrement le NGr/E, le PMG et la longueur de l’épi (LE). Parmi les composantes du rendement étudiées, La plus grande différence de production relative (Pr) par rapport à l’ETM est enregistrée chez les composantes PGr/E et PMG pour le traitement 1 de l’essai 2 et pour le traitement 2 de l’essai 1.
Références
-Anonyme (2003). Analyse des enjeux du développement agricole et du monde rural en Algérie. Groupe de recherche et d’études pour le développement de l’agriculture algérienne (GREDAAL).
-Benseddik B. (1998). L’efficience de l’eau en zone semi aride. Une approche simple pour l’optimisation du rendement et une meilleure gestion de l’eau. CIHEAM, Options Méditerranéennes.
-Bouaziz M. et Belabbes K. (2002). Efficience productive de l’eau en irrigation au Maroc. Revue H.T.E. N° 24 : 57-72.
-Bourahla A. (2002). Effets des irrigations de complément apportées à différentes phases phénologiques sur les composantes du rendement du blé dur (Triticum durum). Mémoire d’ingénieur INA, ElHarrach, 98 p.
-Bouthier A., Bonnifet J-P. et Briand A. (2004). Irrigation des céréales : une efficacité comparable sur blé tendre, blé dur et orge de printemps. Perspectives agricoles N° 300: Avril 2004.
-Hammiche, (1993). Le marché des céréales et des légumes secs. L’Economie N° 2 : 50-57.
-ITGC (1997). L’irrigation d’appoint des céréales d’hiver. Fiche technique. 14 p.
-ITGC (1998). Etude sur les perspectives de réhabilitation des légumineuses alimentaires en Algérie. Atelier ITGC, 22 février 1998, El-Harrach, Alger, 12p.
-Mouhouche B. (2003). Utilisation rationnelle et valorisation de l'eau en agriculture. Journée Mondiale de l’eau. Palais de la Culture Alger, 25 & 26 mars 2003.
-Mouhouche B. et Boulassel A. (1997). Gestion rationnelle des irrigations de complément des cultures de légumineuses alimentaires et des céréales. Recherche
Agronomique, 1 : 21-31.
-Mouhouche B. et Khiati M. (1999). Situation de l’alimentation et de l’agriculture Algérienne. Journée d’études à l’occasion de la journée Arabe de l’agriculture. INA d’El-Harrach, Alger.
-Mouhouche B., Chennafi H. et Amirouche S. (1994). Irrigation de complément de trois variétés de blé dur. Revue Mouktatafat N° 9 : 18-22.
-Oweis Th. Et Zhang H. (1998). Water-use efficiency: Index for optimising supplemental irrigation of wheat. Journal of Applied Irrigation Science. Vol. 33, 15 p.
-Pacucci G. and Troccoli C. (1999). Supplementary irrigation management on durum wheat in Southern Italy. 2
nd Inter-Regional Conference on EnvironmentWater 99, Bari Italy.
-Perrier E.R. et Salkini A.B., (1987). Supplemental irrigation in the Near Est and North Africa.
-Smadhi D. et Mouhouche B. (2000). Etude comparée de l’évapotranspiration et des besoins en eau des cultures céréalières de trois étages bioclimatiques. Pub., Prem., Symp., Intern., filière Blé, O.A.I.C., Alger, Algérie. 239-246.
-Smadhi D., Mouhouche B., Mohammedou M. et Semiani M. (2002). Bilan hydrique et besoin d’irrigation de la céréaliculture en zone semi-aride. Revue H.T.E. N° 124 : 53-56.
-Tahmasebi Sarvestani Z., Modarres Sanavy S.A.M. and Roohi A. (2004). Yield and Yield Components of Dry land Wheat Genotypes Under Supplemental Irrigation. 4th International Crop Science Congress. Brisbane September 2004.