CENTRALITÉ ET SYMBOLIQUE DANS LES QUARTIERS INFORMELS CAS DE CONSTANTINE – BATNA – GUELMA

Abstract

L’Algérie a connu une croissance urbaine soutenue depuis l’indépendance. Dans un premier temps, les faubourgs de la période coloniale sont engloutis. Dans un second temps, c’est la pratique du zoning à l’image des grands ensembles et lotissements, des zones industrielles et des zones d’équipements qui sont dressés à la périphérie de la ville. Parallèlement à cette période, une production sociale se manifeste, liée à la conjonction de l’industrialisation et à l’attirance du mode de vie urbaine, s’en est suivi un exode rural très conséquent relayé par un croit démographique très élevé en ville. Tous ces facteurs ont favorisé l’apparition d’un phénomène avec une organisation spatiale propre, avec un processus foncier, avec une dynamique sociale : c’est l’urbanisation informelle, tout en excluant le bidonville de ce concept. En dépit des efforts consentis par l’état par d’importants programmes de logements, plusieurs quartiers informels ont ceinturé la ville en s’imposant actuellement comme un processus d’appropriation de l’espace urbain et ceci en réponse au verrouillage du formel à cette catégorie de citoyens. Il s’est intégré à l’urbain en 1985, puis est devenu un fais urbain dominant et cette tendance s’est accentuée par l’apparition d’une centralité.