L’école ; une perception de regards croisés !

Abstract

L’école, institution où se forgent les fondamentaux de tout apprentissage est considérée comme le lieu où se réalisent rêves et aspirations. En Algérie, après cinq décennies l’école a réussi à instruire des citoyens, à former des générations, à propulser l’intelligence. Mais ces dernières années, un climat éducatif à résonnance confusionnelle laisse apparaitre une léthargie des acteurs en présence d’un laisser-aller au sein de l’organisation école. Face à ce glissement structurel et fonctionnel de l’éducatif, l’élève est devenu de moins en moins persévérant, ne reconnaissant plus l’essence du projet école encore moins son projet existentiel en rapport avec l’institution éducative.

En effet, Suite aux mutations que connait le pays, notre école se trouve confrontée à un phénomène de massification inégalable, une hétérogénéité des apprenants difficiles à prendre en charge, nombre d’élèves souffrant de difficultés d’apprentissage difficilement remédiables. Ce constat traduit l’anonymat des finalités éducatives, l’absence d’un projet action de l’école ; ces mêmes élèves soumis à l’impact de ces facteurs, ne donnent plus de sens à leurs apprentissages, ni même à ressentir l’intérêt à fréquenter l’école. Une école qui est de plus en plus isolée, détachée des véritables maillons du tissu social.