Le financement de l’enseignement supérieur en Algérie : Contraintes et perspectives
Abstract
L’enseignement supérieur a connu, depuis l’indépendance, la croissance la plus rapide du système éducatif. Cette croissance rapide s’explique, à la fois, par la garantie d’un emploi dans le secteur étatique pour les diplômés de l’enseignement supérieur et par d’autres facteurs sociaux (promotion sociale, etc.). En Algérie, le financement de ce secteur est assuré en quasi-totalité par l’Etat mais dans une époque de restrictions budgétaires où l’Algérie s’efforce de relever le défi que lui pose la nécessité de maintenir, voire d’améliorer, la qualité de l’enseignement supérieur, le net recul du financement public menace la qualité et la poursuite des programmes existants. D’autant plus que le besoin de financement du secteur d’enseignement supérieur est concurrencé par d’autres besoins dans le domaine social et celui du développement.
Le débat sur les modalités de financement (public et/ou privé) s’est limité à l’enseignement supérieur puisque tous les pays reconnaissent la nécessité d’un financement public de l’enseignement primaire et secondaire. A cet effet, un certain nombre de questions s’impose: La stratégie actuelle de financement de l’enseignement supérieur pourra-t-elle être maintenue ? Existe-t-il d’autres alternatives? et enfin, quel est le rôle dévolu à l’Etat dans le nouveau contexte économique ?
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