Existe-il une politique de jeunesse en Algérie ?

Auteurs-es

  • Hocine MERAIHI Faculté des Sciences Humaines Et des Sciences Sociales Uniersité Mentouri constantine

Résumé

 

Le problème posé dans cet article est celui de la prise en charge de la jeunesse en Algérie. En dépit des nombreuses politiques initiées à ce jour dans ce sens, cette catégorie de la population est toujours en proie au sentiment d’injustice et de mal-vie. De ce fait, elle est en permanence tentée par l’exil.   Une hypothèse explicative : ces interventions politiques ont échoué parce qu’elles sont partielles, ponctuelles et superficielles, n’agissant pas à la racine et  sur l’ensemble des segments de la société (famille – école- emploi) et, par conséquent, laissant la voie libre à la culture de la débrouille, du passe droit et de l’informel

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Biographie de l'auteur-e

Hocine MERAIHI, Faculté des Sciences Humaines Et des Sciences Sociales Uniersité Mentouri constantine

Faculté des Sciences Humaines
Et des Sciences Sociales

Références

- Aucune statistique sur le nombre de clandestins n’est disponible. La presse ou les services de sécurité maritimes parlent parfois de milliers.

-L’association « Passion du Djanoub » présidée par Zohra SAHLI, anthropologue, est membre des nations unies pour le programme « développement et migrations » et aussi de l’union Euro-méditerranéenne.

-Nous entendons par société : la famille, l’école et enfin l’Etat qui est en charge de proposer le projet de société, de mettre en place les stratégies et la réglementation ainsi que les moyens y afférant.

-Troisième phase du programme Euro-Med jeunesse financé par la commission européenne Octobre 2005, dans le cadre du processus de Barcelone 1995.

-Centre national d’études et d’analyse pour la population et le développement. Etablissement publique sous tutelle du ministère de l’intérieur depuis 2004.

-Trois types de contrats ont été élaborés dans le cadre des mécanismes d’insertion de la jeunesse : C-I-D = Contrat d’insertion des diplômés universitaires. C-I-P = Contrat d’insertion professionnelle pour les sortants de l’éducation nationale. C-F-E = Contrat formation-emploi pour les jeunes sans qualifications.

-L’objectif de ces assises était de jeter les jalons « d’une politique nationale consensuelle fondée sur une démarche intégrative et l’harmonisation de l’action des pouvoirs publics par un consensus intersectoriel sur les actions prioritaires ».

-C-I-A-J = centre d’information et d’animation de la jeunesse. O-P-O-W = office du parc omnisport de wilaya.

-Bourdieu P (1984) La jeunesse n’est qu’un mot, questions de sociologie, éd. Minuit Paris.

-Gurvitch, G (1966) Traité de sociologie, éd .PUF Paris.

-Galland, O (2004) Sociologie de la jeunesse, éd. Armand Collin Paris.

-Rarbo, K, Etudes sur les politiques de jeunesse dans les pays du bassin méditerranéen, Programme Euro-Med 3- 2005/2008.

-Van De Velde, C (2008) Devenir adulte en Europe, éd. PUF Paris.

-Vulbeau, A (1993) La jeunesse comme ressource, éd. ERES Paris.

-Les actes des assises nationales de la jeunesse, éd. MJS Alger 1993.

-Eléments de réflexion pour une politique de jeunesse en Algérie, éd. CENEAP

Alger 2008.

-Spécificités : Revue des terrains sensibles N° 1 Paris 10 Nanterre 2008.

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Publié-e

2009-12-01

Comment citer

MERAIHI, H. (2009). Existe-il une politique de jeunesse en Algérie ?. Revue Des Sciences Humaines, 20(3), 47–54. Consulté à l’adresse https://revue.umc.edu.dz/h/article/view/625

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