La dégradation quantitative de la ressource en eau : une sérieuse menace (cas de l’Algérie).

Auteurs-es

  • Bouzid TOUATI Département d’aménagement du territoire Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire. Université Mentouri Constantine

Résumé

TOUATI  Bouzid Département d’aménagement du territoire Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.

Université Mentouri

Constantine (Algérie)

 

 

L’Algérie du Nord est relativement bien arrosée (15 milliards de m3/an) et celle du Sud bien pourvue en eau souterraine (nappe Albienne notamment avec 45 000 milliards de m3 de réserve) (1). Malgré ces statistiques « idylliques », le pays est entré dans le III° millénaire avec un grand problème de disponibilité en eau. Si des mesures pratiques, scientifiques et juridiques immédiates ne sont pas prises, la « soif » s’accentuerait et pourrait avoir des répercussions désastreuses sur le plan économique et social.  Cette crise de l’eau est la conséquence d’une dégradation du potentiel pluviométrique d’une part, et d’une mauvaise gestion d’autre part. On estime à 10 % voire plus la diminution des précipitations ces deux dernières décennies. Quant à la seconde cause, elle se résume en la mauvaise protection des barrages (entraînant l’envasement), à un réseau de distribution des eaux parfois archaïque causant des déperditions importantes (entre 40 et 50 % de perte en réseau) et à une irrigation très peu économe (le système du goutte à goutte étant peu ou pas utilisé).  Avec une démographie encore galopante (plus de 30 millions d’hab. aujourd’hui), les besoins vont sans cesse croissants. Face à ce dilemme : rareté de l’eau – démographie croissante, l’Algérie opte pour de nouvelles formules comme le dessalement de l’eau de mer et le transfert régional, entre autres solutions.

Cependant, face à l’accroissement de la demande et pour ne pas compromettre l’avenir du pays, des mesures urgentes doivent être prises. Celles-ci passeront d’abord par une gestion saine et rigoureuse de ce potentiel à laquelle vont s’ajouter des campagnes de sensibilisation des utilisateurs.

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Biographie de l'auteur-e

Bouzid TOUATI, Département d’aménagement du territoire Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire. Université Mentouri Constantine

Département d’aménagement du territoire Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.

 

Références

Touati.B. «Les potentialités hydriques et la phoeniculture dans la vallée de l’Oued Righ (Bas-Sahara) Thèse de doctorat 3ème cycle,Université de NancyII (France) 1986.

Lamrous R. : « L’eau d’alimentation en Algérie. » OPU, 1980, Alger.

Mebarki A. ; « Alimentation en eau de l’agglomération de Constantine (Algérie) : Bilan Ressources-Besoins et perspectives d’aménagements. In ‘ L’eau et la ville URBAMA, 22, 1991

Schiffler M. : « Pénurie mondiale d’eau et de nourriture – Faut-il se fier aux prévisions pessimistes. » In « Agriculture et développement rural. Volume 9, 2/2002. C.T.A. Allemagne.

Ramade F. »Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’eau », Ediscience international, Paris,1998.

Touimer.R. »Application de la cogeneration au dessalement de l’eau de mer “in Technique et science n°2 Alger 1990.

Mutin a. »L’eau dans le monde arabe, enjeux et conflits » collectin carrefours de géographie, Ellipses, Paris, 2000.

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Publié-e

2005-12-01

Comment citer

TOUATI, B. (2005). La dégradation quantitative de la ressource en eau : une sérieuse menace (cas de l’Algérie). Revue Des Sciences Humaines, 16(2), 67–73. Consulté à l’adresse https://revue.umc.edu.dz/h/article/view/894

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